Aujourd’hui plus que jamais: le 36e anniversaire de l’Entente de redressement à l’égard des Canadiens japonais 

Mention de source: Chapitre de Toronto, L’Association nationale des Canadiens d’origine japonaise

 « Donner au suivant. Si je possède ces connaissances, je dois les transmettre à la personne suivante. Avec un peu de chance, cette personne transmettra les mêmes connaissances à quelqu’un d’autre. »

Art Miki, le premier directeur de la Fondation canadienne des relations raciales, dans ses derniers mémoires Gaman – Perseverance: Japanese Canadians’ Journey to Justice (Gaman – Persévérance : Le voyage des Canadiens d’origine japonaise vers la justice

À l’âge de cinq ans, le Canadien d’origine japonaise Arthur Miki et sa famille ont été déplacés de force par les autorités canadiennes de leur maison à Haney, en Colombie-Britannique, pour travailler dans une ferme de betteraves sucrières à Ste-Agathe, au Manitoba. Vingt et un mille autres Canadiens d’origine japonaise ont vécu la même expérience de déplacement forcé que la famille Miki et ont seulement été autorisés par le gouvernement fédéral canadien à rentrer chez eux en 1949, quatre ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.  

L’expérience de Miki en tant que survivant de l’internement des Canadiens d’origine japonaise a changé sa vie, et il a ensuite mené les négociations pour l’Entente de redressement à l’égard des Canadiens japonais, qui a été signée en 1988. La Fondation canadienne des relations raciales est née de l’Entente de redressement à l’égard des Canadiens japonais, avec le mandat de lutter contre le racisme systémique au Canada.  

Aujourd’hui, ce mandat est plus important que jamais. 

Qu’il s’agisse de notre Fonds national de lutte contre le racisme, de notre série nationale avec le Globe & Mail intitulée Trouver un terrain d’entente ou de nos initiatives visant à faire progresser la politique canadienne en matière de crimes et d’incidents haineux, nous continuons à honorer cet engagement en collaboration avec les communautés et les organismes gouvernementaux à travers le pays. Pendant ce temps de polarisation sans précédent, ce travail est essentiel à la réussite actuelle et future du Canada, et nous rendons hommage et remercions la communauté japonaise du Canada pour sa vision et sa persévérance à assurer sa place. 

Cette année, la FCRR a été fière de soutenir le lancement des mémoires d’Arthur Miki, Gaman – Perseverance (en anglais seulement), qui décrit le long voyage vers la résolution de l’injustice historique qui a privé les Canadiens d’origine japonaise de leurs droits humains fondamentaux pendant et après la Seconde Guerre mondiale, à travers les yeux de Miki. Maintenant que son mandat au sein du conseil d’administration de la FCRR touche à sa fin, nous reconnaissons cette contribution importante, nous rendons hommage à ce travail et nous sommes heureux de pouvoir continuer à collaborer avec l’Association nationale des Canadiens japonais et la communauté japonaise du Canada.  

Alors que nous continuons à travailler avec acharnement pour construire ensemble un meilleur Canada, ce rappel opportun du pouvoir de la persévérance est une source d’inspiration pour toutes les communautés, qui doivent s’accrocher à la vision de la justice et de l’équité pour tous ceux qui partagent cette terre.