La Fondation canadienne des relations raciales souligne le jour du souvenir international de l’Holocauste
Je ne veux pas avoir vécu en vain comme la plupart des gens. Je veux être utile ou apporter du plaisir à tous, même à ceux que je n’ai jamais rencontrés. Je veux continuer à vivre même après ma mort.
Anne Frank
Chaque année, nous faisons une pause le 27 janvier et réfléchissons à notre histoire commune et sombre. Ce jour-là, des unités de l’Armée rouge ont libéré le camp de concentration d’Auschwitz. Au cours des années qui ont suivi, Auschwitz est devenue symbolique non seulement de l’Holocauste – le meurtre de 6 millions d’hommes, de femmes et d’enfants juifs – mais aussi des dangers d’une haine et d’un extrémisme incontrôlés. Depuis 2005, les Nations Unies ont déclaré que cette journée était l’occasion de se souvenir non seulement des victimes juives du régime nazi, mais de millions d’autres qui étaient considérées par les nazis comme inférieures.
Ce jour-là, nous pensons au sort de tant de vies innocentes. Nous imaginons le tourment inimaginable de nos frères et sœurs. Nous débattons de la plausibilité des événements horribles qui sont nés de la Seconde Guerre mondiale et qui se reproduisent. «Chaque année, nous fermons les yeux et rappelons la lutte du peuple juif à Yom HaShoah – Jour du Souvenir de l’Holocauste», a déclaré Teresa Woo-Paw, présidente du conseil d’administration de la Fondation canadienne des relations raciales.
« Il est essentiel que nous nous souvenions des victimes de l’Holocauste et que nous tirions les leçons des survivants et des historiens », a-t-elle poursuivi. «Le génocide inhumain orchestré par les nazis il n’y a pas si longtemps a conduit à la destruction de six millions de vies humaines et le cauchemar de cette époque se répercute encore aujourd’hui.»
«Les génocides, les nettoyages ethniques, les guerres de foi et d’autres conflits enracinés dans la discrimination et la haine tachent notre histoire commune et le but des Relations raciales canadiennes est de rappeler et d’informer le public canadien des leçons importantes que de tels événements nous apprennent afin que nous ne permettons jamais à l’histoire de se répéter », a déclaré la Dre Lilian Ma, directrice générale, Fondation canadienne des relations raciales. «Aujourd’hui, nous nous en souvenons, mais nous devons aussi aller plus loin et nous réengager à éliminer la haine sous toutes ses formes et à toujours être vigilants face à la montée de toutes les formes de racisme.»
La FCRR participe à deux événements marquant la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste:
- Webinaire du FCRR: Unir nos forces contre la haine
Le 23 janvier, veuillez vous joindre à nous en ligne à 13 h HNE en tant que directrice adjointe des Affaires extérieures du Centre pour Israël et les affaires juives, Gayle Nathanson, qui nous guide à travers les enseignements tirés de et depuis l’Holocauste et les défis à venir. - Se souvenir de l’Holocauste, transmettre ses leçons
Le 24 janvier, le CRRF est partenaire / commanditaire d’un événement commémoratif spécial organisé par l’Association d’études canadiennes à Ottawa pour marquer le 75e anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.
À propos de la Fondation canadienne des relations raciales
La Fondation canadienne des relations raciales a pour but de faciliter, partout au Canada, le développement, le partage et l’application des connaissances et de l’expertise afin de contribuer à l’élimination du racisme et de toutes les formes de discrimination raciale dans la société canadienne. Le travail de la Fondation repose sur le désir de créer et de nourrir une société inclusive fondée sur l’équité, l’harmonie sociale, le respect mutuel et la dignité humaine. Son principe sous-jacent dans la lutte contre le racisme et la discrimination raciale met l’accent sur des relations raciales positives et la promotion des valeurs canadiennes communes des droits de la personne et des institutions démocratiques.