12 août, 2020

La FCRR raciales appuie fermement le deuxième rapport provisoire de la Commission ontarienne des droits de la personne sur le profilage et la discrimination raciale par le service de police de Toronto

Le 11 août 2020 – La Fondation canadienne des relations raciales (FCRR) appuie fermement le rapport de la Commission ontarienne des droits de la personne sur les pratiques discriminatoires du service de police de Toronto. La Fondation prône l’adoption des recommandations formulées dans ce rapport.

« Le rapport, intitulé Un impact disparate, débute avec trois affirmations très inquiétantes », explique Teresa Woo-Paw, présidente du conseil d’administration. « Les personnes noires sont plus susceptibles que les autres d’être arrêtées par la police de Toronto. Les personnes noires sont plus susceptibles d’être inculpées et de faire l’objet d’accusations excessives par la police de Toronto. Les personnes noires sont plus susceptibles d’être frappées, abattues ou tuées par la police de Toronto. C’est un état de fait insupportable dans une ville qui se targue de reconnaître la valeur de la diversité et les contributions importantes apportées par les membres de toutes les communautés. »

Le premier rapport de la Commission ontarienne des droits de la personne, intitulé Un impact collectif, publié en décembre 2018, démontrait que les personnes noires sont plus susceptibles d’être abattues lors d’une fusillade par la police de Toronto que les personnes blanches et autres groupes racialisés. Le rapport actuel démontre que les personnes noires, particulièrement les hommes noirs, sont encore plus susceptibles d’être arrêtées de façon proactive, inculpées et assujetties à un usage de la force, et ce, dans un large éventail d’interactions avec la police. L’équipe de recherche a observé que ces résultats sont similaires au traitement subi par les Afro-Américains aux États-Unis.

« Le travail important effectué par la Commission ontarienne des droits de la personne est digne de mention et mènera à la préparation et à la publication d’un rapport final », souligne madame Woo-Paw. « Cependant, les rapports intérimaires publiés jusqu’à maintenant démontrent clairement qu’une imputabilité et des changements sont requis de toute urgence. Les causes de racisme systémique envers les personnes noires doivent être identifiées et traitées. De plus, il faut remédier à la situation dans le respect de l’expérience vécue par la communauté noire et de manière à rétablir peu à peu la confiance envers le service de police de Toronto. 

Au sujet de la Fondation canadienne des relations raciales

La Fondation canadienne des relations raciales a pour mission de faciliter, dans l’ensemble du pays, le développement, le partage et la mise en œuvre de toute connaissance ou compétence utile en vue de contribuer à l’élimination du racisme et de toute forme de discrimination raciale au Canada. Le travail de la FCRR repose sur le désir de bâtir et d’entretenir une société inclusive fondée sur l’équité, l’harmonie sociale, le respect mutuel et la dignité humaine. Le principe qui sous-tend sa lutte contre le racisme et la discrimination raciale accentue les relations raciales positives et la promotion des valeurs canadiennes communes que sont les droits de la personne et les principes démocratiques.

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